Historique de la Fondation

Bref historique de la Fondation Maréchal de Lattre

Création et évolution


Créée en 1954, à l’initiative de l’État et de Madame la Maréchale de Lattre de Tassigny (veuve depuis janvier 1952), elle a été reconnue d’utilité publique par décret du 7 mars 1955.


Elle rappelle le souvenir du Maréchal de Lattre de Tassigny, soldat d’exception lors de la Première Guerre mondiale, Commandant en Chef de la Première Armée Française – RHIN ET DANUBE – et des Combattants de cette Armée, en 1944 - 1945, et de décembre 1950 à sa mort en janvier 1952, Haut-Commissaire de France et Commandant en chef des forces de l’Union Française en Indochine dans le contexte particulièrement tendu de la « guerre froide ».


Dès son origine, sa mission a été d’apporter une aide morale et matérielle aux victimes de guerre, aux Anciens Combattants et aux personnels militaires servant à l’étranger pour la défense des intérêts français ou en mission de secours  pour l’ONU, selon les termes de l’époque.

Pendant 50 ans, de 1954 à 2004, la Fondation a répondu à cette exigence. Des centaines de bénévoles ont appris à connaître des « misères cachées » et ils ont soulagé bien des détresses.
Dans les années 1950, les fonds sociaux n’étaient pas une priorité, il a fallu alors faire appel à la générosité du public (quête sur la place publique le 14 juillet, dons et legs) et à l’aide des collectivités territoriales tout en assurant déjà des missions de mémoire.


De 1956 à 1962, en parallèle à ses missions en métropole, la Fondation a envoyé aux soldats appelés en Algérie des équipements sportifs et récréatifs et du matériel scolaire pour les instituteurs, particulièrement pour ceux dans les localités les plus reculées.
Elle a également fêté le Noël des enfants qui avaient perdu leur père en Indochine et en Algérie en leur envoyant un petit colis, chaque année, jusqu’à leur dixième année.

En 1963, la Fondation crée, au château de Bourneau-en-Vendée, près de Fontenay-le-Comte, un centre d’accueil destiné aux parents de tués en Algérie, aux Harkis et aux réfugiés d’Indochine qui purent y suivre des cours d’alphabétisation et un recyclage professionnel.


Cette maison, bien que portée par la Maréchal de Lattre, a dû fermer ses portes en 1997 pour des raisons budgétaires.
Les initiatives d’entraide ne cessèrent pas pour autant, mais elles furent freinées par la recherche toujours plus difficile de ressources.

De nos jours, La Fondation Maréchal de Lattre, Fondation d’entraide et de solidarité mais aussi Fondation de Mémoire, met en œuvre, avec ses Comités départementaux, de nombreuses actions de mémoire : conférences pour le grand public et les scolaires, organisation de Prix d’Histoire, publication d’ouvrages, d’une lettre d’information , d’un document pédagogique annuel pour le 8 mai, organisation d’expositions, notamment celles sur « Le Général de Lattre et la Première Armée Française, l’alchimie d’une victoire, 1944 – 1945 »  et sur « L’Indochine 1951, l’année de Lattre, une année de victoires », et autres activités plus ponctuelles.

Elle entend également développer les liens existant entre l’ Armée et la Nation , surtout à l’heure où le service militaire a été remplacé par la Journée d’Appel de Préparation à la Défense (JAPD) devenue en 2011 la Journée Défense et Citoyenneté (JDC).
Elle veut apporter sa contribution à l’éducation à la citoyenneté des jeunes générations.

Résolument tournée vers l’avenir, la Fondation Maréchal de Lattre ne cesse d’agir, grâce au dévouement de ses bénévoles, pour assurer ses missions statutaires.

… A l’instar du Maréchal qui N’A PAS SUBI !
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